Catégorie de cryptomonnaie : les cryptos layers 0, 1 et 2

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La compréhension de base des différentes couches de blockchain (de la couche 0 à la couche 2) est essentielle pour saisir le fonctionnement global de l’écosystème des cryptos. Bien qu’il semble compliqué de comprendre en profondeur ce domaine, nous ne lâchons pas d’explorer les zones d’ombre pour éclairer les internautes. Dans cet article, nous allons expliquer les différences entre ces différentes couches et comment elles interagissent pour former l’infrastructure fondamentale des crypto-monnaies et de la blockchain.

Layer 0 : la couche fondamentale

La layer 0 désigne l’infrastructure de base ou la fondation de l’écosystème blockchain. Elle représente les protocoles essentiels et l’architecture fondamentale sur laquelle les couches supérieures sont construites. La layer 0 englobe principalement le mécanisme de consensus et le protocole réseau de base. Le Dot de polkadot est l’une des seule cryptomonnaie de layer 0 et considéré comme halal.

Le mécanisme de consensus

Le mécanisme de consensus, situé au cœur de la layer 0, est l’algorithme qui permet d’atteindre un accord entre les participants d’un réseau blockchain. L’un des plus célèbres est le Proof of Work (PoW), employé par Bitcoin, où les mineurs doivent résoudre des problèmes mathématiques complexes pour valider et enregistrer des transactions sur la blockchain.

D’autres mécanismes, tels que le Proof of Stake (PoS), délèguent la validation des transactions aux participants possédant une certaine quantité de cryptomonnaie. Ces mécanismes sont essentiels pour garantir la sécurité et l’intégrité du réseau blockchain.

Le protocole réseau

Le protocole réseau établit les règles et procédures qui régissent la communication et l’interaction entre les participants d’un réseau blockchain. Par exemple, Bitcoin utilise son propre protocole réseau pour connecter les nœuds et diffuser les transactions à travers le réseau. Ce protocole assure la transmission sécurisée et fiable des informations, soutenant ainsi la nature décentralisée de la technologie blockchain.

Layer 1 : La couche blockchain

La layer 1 représente la structure fondamentale d’une blockchain, intégrant son architecture de base et sa cryptomonnaie native. Elle est chargée de l’exécution et de la vérification des transactions, de la gestion du registre distribué et du stockage complet de l’historique des transactions. Bitcoin et Ethereum sont des exemples typiques de blockchains de layer 1.

Traitement des transactions dans les blockchains de Layer 1

Les blockchains de Layer 1 exécutent et valident les transactions en utilisant leur propre mécanisme de consensus. Lorsqu’une transaction est lancée, elle est diffusée sur le réseau et intégrée dans un bloc pour validation. Les mineurs (dans les systèmes PoW) ou les validateurs (dans les systèmes PoS) rivalisent pour ajouter le bloc suivant à la blockchain, assurant ainsi que toutes les transactions sont vérifiées et approuvées par les participants du réseau.

Grand livre distribué et historique immuable

Les blockchains de layer 1 maintiennent un registre décentralisé et immuable, assurant transparence et sécurité. Chaque transaction est inscrite dans un bloc, qui est ensuite lié au bloc précédent, formant ainsi une chaîne continue de blocs, ou blockchain. Ce registre distribué est répliqué sur plusieurs nœuds du réseau, ce qui le rend résistant à la censure et aux points de défaillance uniques.

La crypto native

Les blockchains de layer 1 disposent de leurs propres crypto-monnaies natives, utilisées pour faciliter les transactions et encourager la participation des utilisateurs au réseau. Par exemple, Bitcoin (BTC) est la monnaie native de la blockchain Bitcoin, tandis que Ether (ETH) est celle de la blockchain Ethereum. Ces crypto-monnaies possèdent une valeur économique et peuvent être échangées sur différentes plateformes de trading.

Quelques cryptos layer 1 halal

Bitcoin, Solana, Cardano, Avalanche, Cosmos et Algorand.

Layer 2 : la solution d’évolutivité et d’interopérabilité

Les blockchains de layer 2 sont développées sur les blockchains de layer 1 pour surmonter les problèmes d’évolutivité et d’interopérabilité. Ces solutions cherchent à améliorer le débit des transactions et à diminuer les coûts, tout en bénéficiant de la sécurité et de la décentralisation offertes par la layer 1.

Évolutivité

Les blockchains de layer 1, telles que Bitcoin et Ethereum, rencontrent des défis en termes de vitesse de transaction et d’évolutivité. Pour atténuer ces limitations, les solutions de layer 2, également connues sous le nom de solutions hors chaîne, déplacent certaines transactions hors de la blockchain principale. Ces transactions sont traitées sur des réseaux secondaires plus efficaces, puis les résultats sont enregistrés sur la blockchain de couche 1, assurant ainsi la sécurité, la confidentialité et l’intégrité globales du système.

Interopérabilité

Les solutions de couche 2 abordent également le défi de l’interopérabilité entre les diverses blockchains. Dans le domaine de la cryptographie, différentes blockchains opèrent de manière autonome, ce qui rend complexe la communication et l’échange d’informations de manière rapide et transparente.

 

Les solutions de layer 2 introduisent des protocoles et des technologies qui facilitent l’interopérabilité entre différents réseaux blockchain, permettant ainsi le transfert d’actifs et de données entre les chaînes. Cette interopérabilité élargit les possibilités des applications décentralisées (DApps) et des contrats intelligents, offrant aux développeurs la possibilité de tirer parti des avantages de plusieurs blockchains.

Les chaînes d’État

Les canaux d’État représentent des voies hors chaîne où les participants peuvent réaliser plusieurs transactions sans avoir à solliciter directement la blockchain de couche 1. Le résultat final de ces transactions est consigné sur la blockchain lorsque le canal est fermé. Cette approche offre la possibilité d’effectuer des microtransactions plus rapides et moins coûteuses, tout en allégeant la charge sur la blockchain de layer 1.

Les chaînes latérales

Les sidechains sont des blockchains autonomes qui sont liées à la blockchain principale (couche 1) grâce à des ponts bidirectionnels. Elles fonctionnent en parallèle de la chaîne principale mais possèdent leurs propres mécanismes et règles de consensus. Les sidechains offrent la possibilité de développer des cas d’utilisation ou des expériences spécifiques sans surcharger la blockchain de layer 1. Les actifs peuvent être déplacés entre la chaîne principale et la sidechain grâce au mécanisme de pont bidirectionnel.

Les protocoles hors chaîne

Les protocoles hors chaîne, comme le Lightning Network pour Bitcoin et le Raiden Network pour Ethereum, offrent des transactions rapides et évolutives en les exécutant en dehors de la blockchain principale. Ces protocoles établissent des canaux de paiement entre les parties, facilitant ainsi les transactions instantanées et peu coûteuses. Le règlement final est ensuite consigné sur la blockchain de la layer 1.

Les solutions de couche 2 constituent une composante essentielle de l’évolutivité et de l’interopérabilité, permettant aux réseaux blockchain de gérer un volume plus important de transactions et de communiquer entre eux de manière transparente. Elles présentent des réponses potentielles aux défis auxquels sont confrontées les blockchains de couche 1, les rendant plus adaptées aux transactions quotidiennes et améliorant ainsi l’expérience globale des utilisateurs.

 

Quelques cryptomonnaies layer 2 halal.

Polygon, Arbitrum, Optimism.

 

Les layers blockchain représentent l’épine dorsale de la crypto

Il est crucial de saisir les distinctions entre les blockchains de layer 0, de layer 1 et de layer 2 pour appréhender l’architecture globale et les capacités de l’écosystème des crypto-monnaies. La layer 0 représente l’infrastructure fondamentale, incluant le mécanisme de consensus et le protocole réseau. Ensuite, la layer 1 englobe la base principale de la blockchain, où sont exécutées et vérifiées les transactions tout en maintenant un grand livre distribué. Les solutions de layer 2, construites au-dessus de la layer 1, répondent aux défis d’évolutivité et d’interopérabilité, permettant ainsi des transactions plus rapides et une interaction fluide entre les divers réseaux blockchain.

 

Alors que l’espace crypto continue de progresser, de nouvelles couches et avancées émergeront, améliorant encore l’efficacité, la capacité d’évolutivité et la convivialité de la technologie blockchain. En restant informés et en comprenant ces différentes couches, les novices peuvent naviguer avec plus d’assurance dans le paysage des crypto-monnaies et prendre des décisions éclairées quant à leur implication dans cette technologie passionnante et révolutionnaire.

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