L’islam est un code de vie complet pour l’être humain, avec un système financier bien établi. Cela signifie que l’islam nous a fourni des principes directeurs pour la gestion des activités économiques et financières.
Dans la finance islamique, il y a cinq pilliers :
Absence de Riba (intérêt)
Absence de Gharar (incertitude excessive), absence de Maysir et de spéculation
Absence de secteurs illicite comme l’alcool, les cigarettes, la viande porcine, la pornographie, l’armement et les jeux d’hasard.
Partage de perte et de bénéfices
L’actif doit être un actif tangible.
Allah SWT a dit dans le Coran à propos du Riba « Ô les croyants, craignez Allah et abandonnez ce qui reste du riba si vous êtes croyants. Si vous ne l’êtes pas, écoutez la déclaration de guerre d’Allah et de son messager. Et si vous vous repentez, c’est à vous qu’incombera le châtiment. Le Gharar est une forme de transactions Batil (nulles). Abu Hurairah a raconté que le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a interdit les ventes d’incertitude excessive (bai’ al-gharar). Vous voulez plus de détails sur le riba en islam cliquez ici.
Concept de l’entreprise et de la finance islamique
Selon la finance islamique, le propriétaire d’un capital ne peut tirer profit de son capital que s’il accepte d’en assumer également le risque. Il n’est pas autorisé à obtenir des bénéfices et à transférer les pertes à une autre partie. Notre messager bien-aimé S.A.W. a dit : Al kharaju bi dhaman (le droit au profit ou au gain dépend de la responsabilité correspondante pour la perte). Dans un autre hadith : Al-ghunmu bi al-ghurm (On a droit à un gain si l’on accepte de porter la responsabilité de la perte qui entraîne un gain), ce qui différencie la finance islamique de la finance conventionnelle.
Sur la base de ce principe, il existe trois grandes catégories de modes de financement fondés sur le risque en droit islamique : 1) l’investissement, comme la Moucharaka et la Moudaraba ; 2) le commerce, comme la Mourabaha, le Salam et l’Istisna ; 3) la location, comme l’Ijaraha.
Les principales caractéristiques
Compte tenu de ces modes de financement, nous pouvons comprendre que les transactions financières doivent porter sur des biens et des actifs, qu’il s’agit d’un commerce et non d’un simple échange d’argent. La finance transactionnelle est basée sur le qardh et, d’un point de vue islamique, le qardh n’est pas un mode de génération de profit, c’est une forme de charité et d’ehsan.
Quiconque a l’intention de gagner un profit sur son capital ne peut opter pour le qardh et peut choisir n’importe quelle option de commerce autorisé. C’est pourquoi Allah SWT a dit dans le Coran : Allah a autorisé la vente et interdit le riba. Il est très clair que l’intérêt est haram et que le commerce est halal. La différence réside dans l’implication des biens dans le commerce ou la vente.
Quelle est la règle en matière de crédit bancaire ?
Selon la majorité des juristes musulmans, il est totalement haram d’obtenir un crédit assorti d’un intérêt.
Qu’est-ce que la banque islamique ?
La banque islamique est définie comme un système bancaire conforme à l’esprit, à l’éthique et au système de valeurs de l’islam et régi par les principes établis par la charia islamique. Dans la pratique, la banque islamique est la transformation du prêt d’argent conventionnel en transactions basées sur des actifs tangibles et des services réels. Le modèle du système bancaire islamique conduit à la réalisation d’un système qui aide à atteindre la prospérité économique.
En France, il commence à avoir de plus en plus de banques musulmanes pour en connaître des différentes banques physique cliquez sur banque islamique france ou vous êtes à l’aise avec internet et les banques n’existent dans votre région vous pouvez optez pour une banque islamique en ligne.
Quels sont les principes de base de la banque islamique ?
Il existe au moins six principes de base qui sont pris en considération lors de l’exécution de toute transaction bancaire islamique.
- Sanctification du contrat : avant d’exécuter une transaction bancaire islamique, les contreparties doivent s’assurer que la transaction est halal (valide) aux yeux de la charia islamique. Cela signifie que la transaction de la banque islamique ne doit pas être invalide ou annulable.
- Partage des risques : Pas de profit fixe. Les déposants reçoivent une part des bénéfices de la banque et doivent accepter de supporter les pertes en fonction de leur part.
- riba/intérêt est haram : Les banques islamiques ne peuvent pas s’engager dans des transactions liées au riba/aux intérêts.
- Objectif/activité économique : Chaque transaction bancaire islamique a une finalité/activité économique déterminée. En outre, les transactions bancaires islamiques sont garanties par un actif tangible ou un service réel.
- L’équité : La banque islamique inculque l’équité dans ses opérations. Les transactions fondées sur des conditions douteuses ne peuvent pas faire partie de la banque islamique. Tous les termes et conditions intégrés dans les transactions sont correctement divulgués dans le contrat/accord.
- Pas d’objet haram : Lors de l’exécution d’une transaction bancaire islamique, il faut s’assurer qu’aucun objet ou activité haram n’est financé par la transaction financière islamique. Certains objets ou activités peuvent être autorisés par la loi du pays, mais s’ils ne sont pas autorisés par la charia, ils ne peuvent pas être financés par une banque islamique.
Pour finir on pourrait parler des livrets bancaire et voir lesquels sont autorisé et comment faire s’il y a des intérêts mais je vous laisse le soin de regardez chez richmuslimclub dans leur article.