La France est l’un des pays les plus endettés de la zone européenne. Ces dépenses s’allongent de plus en plus depuis des décennies, mais les recettes semblent toujours inférieures. Lors des dernières informations de fin du premier trimestre 2023, les statistiques sont un peu critiques. Découvrez dans cet article le point sur la dette française et les chiffres en détail.
Le point sur la dette France
La dette de la France a atteint le sommet des 3 000 milliards d’euros depuis la date du 31 mars 2023 selon l’Insee. Ce montant a connu une légère croissance comparativement à celui de l’année dernière (2 950 milliards d’euros fin 2022). Soit un taux de 112,5 % du PIB déjà en mars 2023.
Au sens de Maastricht des administrations publiques, la dette publique de la France continue de croître. Quant au déficit public, il a été remarqué une baisse de plus en 2022 de 4,7 % du PIB, après 6,5 % en 2021 et 9 % en 2020. La situation économique s’est améliorée légèrement, grâce à de bonnes recettes qui ont été plus dynamiques en hausse que les dépenses en 2022.
Les recettes augmentent plus que les dépenses
En 2022, excepté l’année 2021, la France a observé sa plus grande augmentation de recettes depuis 1985. Boostées par l’inflation et la reprise économique post-Covid, ces recettes ont augmenté de 7,3 %, représentant près de 95 milliards d’euros après une hausse de 8,3 % en 2021 et une baisse de 4,8 % en 2020. Les économies réalisées en supprimant la contribution à l’audiovisuel public et en continuant à baisser la taxe d’habitation ont été majoritairement compensées par la croissance considérable des recettes de la TVA, de l’impôt sur le revenu des ménages et des entreprises, et des cotisations sociales.
De l’autre côté, la croissance des dépenses (+4 %) demeure soutenue pour l’année 2022. Augmentant d’environ 60 milliards, elles ont représenté 58,1 % du PIB en 2022, comparé à 59,1 % en 2021. Les dépenses de rémunérations ont connu une forte augmentation (+13,6 milliards d’euros), suite à la revalorisation du point d’indice. La même augmentation se fait aussi du côté des dépenses destinées à soutenir les entreprises et les ménages face à la hausse des prix de l’énergie. Cependant, les dépenses liées aux prestations sociales et aux allocations-chômage ont connu un ralentissement, voire une diminution.
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Un contexte difficile
En 2022, le déficit public atteint 124,9 milliards d’euros, enregistrant une amélioration significative par rapport aux 162 milliards d’euros en 2021 et même aux 208,2 milliards d’euros en 2020. La dette publique s’élève désormais à près de 3 000 milliards d’euros. Bien que légèrement réduite par rapport à 2020, elle dépasse toujours largement la barre des 100 % du PIB, franchie lors de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. En comparaison, il y a vingt ans, la dette représentait seulement 60 % du PIB.
Malgré un retour de la croissance en 2022, le contexte global reste complexe. Les perspectives pour 2023 sont pessimistes, avec une prévision de baisse de la croissance à 0,4 % par Eurostat après une hausse de 2,6 % en 2022. Cette situation va entraîner une augmentation rapide de la charge de la dette, alimentée par la hausse de l’inflation. Cela aura un impact significatif sur les titres indexés sur l’inflation. La transition vers une économie verte aura aussi un effet sur les dépenses publiques.
Comparaison avec les pays endettés de la zone euro
Au troisième trimestre 2022, seuls quatre pays de la zone euro affichent un niveau d’endettement supérieur à celui de la France en pourcentage du PIB : la Grèce, l’Italie, le Portugal et l’Espagne. Cependant, en termes absolus, la dette de la France dépasse celle de l’Italie et de l’Allemagne. Depuis 2019, la trajectoire de la dette française est relativement moins favorable que celle de l’Italie et du Portugal, une préoccupation soulignée par la Cour des comptes dans le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027. La France devrait ainsi maintenir l’une des dettes publiques les plus préoccupantes de la zone euro en 2023. Pendant ce temps, la Commission européenne estime que les risques de soutenabilité de la dette publique française à moyen terme sont élevés.
La France « subit plus qu’elle ne dirige »
Cette hausse de la dette française est principalement due à l’augmentation de la dette de l’État (+48,6 milliards d’euros). Celle des administrations de la sécurité sociale a augmenté de 17,4 milliards d’euros. La dette des divers organismes d’administration centrale a diminué de 2,8 milliards d’euros et celle des administrations publiques locales est restée presque stable. Selon Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum AM, il ne s’agit pas tant du niveau de la dette qui est préoccupant, mais de la manière dont elle limite les possibilités d’action du pays en matière de politique économique.
L’investissement éthique : une protection contre la dette française
L’investissement éthique que prône la finance islamique représente une alternative viable pour se prémunir des risques de la dette française. Les investisseurs peuvent choisir de financer des projets et des entreprises qui se conforment à des principes éthiques et durables. Cela offre ainsi une protection contre les éventuels chocs économiques liés à la dette française.
En privilégiant l’investissement éthique, les investisseurs peuvent orienter leurs fonds vers des secteurs d’activité tels que les énergies renouvelables, les technologies propres, l’éducation et la santé. Ces secteurs sont souvent considérés comme plus résilients face aux crises économiques. Ce mode d’investissement permet aussi de soutenir les entreprises responsables qui s’engagent à maintenir de bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance. C’est un moyen de réduire les risques associés aux entreprises moins éthiques qui peuvent être exposées à des problèmes de réputation et de réglementation.
Ce type d’investissement présente d’autres avantages allant au-delà de la protection contre la dette. Les investisseurs peuvent contribuer à la création d’emplois durables, au développement communautaire et à la transition vers une économie plus durable. Cette approche garantit des opportunités d’investissement alignées sur les valeurs personnelles des individus. Elle contribue à un impact positif sur la société et l’environnement.
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